Rédaction : Annie Girard
Paru dans Le Magazine Coeliaque Québec, Vol 40 N° 2 - Automne 2023
Quand la maladie coeliaque rime avec un marrainage riche qui se transforme en une belle amitié, ça ressemble au bonheur! Découvrons le parcours d’Élise Grenier qui a souhaité s’impliquer: une démarche sous le signe de l’entraide.
|
C’est en 2019 que le diagnostic de maladie coeliaque est survenu pour Clara, la fillette d’Élise Grenier, alors âgée de cinq ans. Confrontée à un défi de taille, la mère se rappelle avoir cherché le plus d’informations possible sur le sujet puis être devenue membre de Cœliaque Québec. Elle devait assurément parfaire ses connaissances afin de modifier l’alimentation de son enfant. L’an dernier, Coeliaque Québec l’a contacté et lui a parlé de l’aide qu’elle pourrait apporter à une personne nouvellement diagnostiquée. Peu de temps après, elle rencontrait Marie-Joëlle Simon qui avait besoin de son soutien et de son expérience.
Un bel exemple d’entraide
Hautement motivée par le désir d’être marraine pour une personne coeliaque, Élise Grenier s’est lancée dans l’aventure avec enthousiasme. « J’aurais tellement aimé bénéficier de ce soutien au moment du diagnostic de ma fille qu’il m’apparaissait nécessaire de m’impliquer, reconnait-elle. Dès que j’ai rencontré Marie-Joëlle, je lui ai transmis des trucs et de l’information pour lui permettre une meilleure adaptation à sa nouvelle réalité. » Depuis, toutes deux s’informent de leurs découvertes, des restaurants près de chez elles qui offrent des plats SANS GLUTEN, des astuces pour voyager sans soucis, etc. Une signifiante relation humaine s’est développée, muée par un profond désir d’entraide qui n’a cessé de grandir. Ce lien va maintenant bien au-delà de la maladie coeliaque : une amitié est née, tout simplement.
Beaucoup de bienveillance
Avoir une marraine, c’est un raccourci face à la maladie coeliaque, face aux choses qui font peur et qui causent des inquiétudes. « Marie-Joëlle se confie parfois à moi notamment lorsqu’elle est confrontée à des gens qui font de mauvaises blagues sur sa maladie, note-t-elle. Ça devient blessant alors je l’encourage à relativiser, à garder le cap sur le positif. » Les trucs concrets partagés sont certes les bienvenus, mais le soutien moral l’est tout autant. La bienveillance reste au centre de leur relation. « Sans même avoir rencontré ma fille, elle prend au sérieux son bien-être, ça me touche. L’accompagnement se fait dans les deux sens finalement. C’est un aspect que je n’avais pas envisagé et qui me procure une grande satisfaction. » Pour Élise Grenier, l’expérience du marrainage demeure extrêmement significative et se poursuivra ponctuellement auprès de Marie-Joëlle avec un réel bonheur.
Marraine ou parrain : pourquoi pas?Ce service de marrainage/parrainage est un privilège offert aux membres de Coeliaque Québec, que le diagnostic touche les personnes membres ou leur proche (parent, enfant). Ce soutien entre pairs permet de partager ses inquiétudes, de discuter de l’adaptation alimentaire, de trouver du réconfort, des trucs et des conseils. Pour obtenir ou offrir votre soutien, écrivez à info@coeliaque.quebec. |