Valérie Borduas

D’ici le 31 mai, je vais relever un défi un peu insolite : réussir à faire la "split" ! Oui, c’est un défi physique qui demande de la souplesse, du yoga et des étirements réguliers. J’ai tout un travail à faire sur mon corps pour y parvenir, mais au-delà de l’aspect physique, ce défi représente pour moi un travail de patience, de persévérance et de dépassement de soi. En côtoyant des personnes atteintes de la maladie cœliaque, j'ai pris conscience de la chance que j’ai de pouvoir me déplacer librement, d’aller au restaurant sans y penser à deux fois. Pour beaucoup, chaque sortie devient une contrainte, un défi à relever pour vérifier ce qu’ils peuvent manger. Là où mon travail de souplesse physique va libérer mon corps, j’espère que, de mon côté, je pourrai offrir à ceux qui sont atteints de la maladie cœliaque un peu de cette liberté retrouvée. Ce défi me tient particulièrement à cœur. Il ne s’agit pas seulement de sensibiliser les restaurateurs, mais aussi de soutenir un travail de fond pour transformer leurs pratiques. Patience et persévérance seront nécessaires pour changer les mentalités et offrir à chaque personne cœliaque la possibilité de savourer un repas en toute sécurité et sérénité, comme je le fais au quotidien. Sans limitation.